🏐 Obéir C Est Trahir Désobéir C Est Servir

Cest ce même cabinet qui a été impliqué dans le scandale des opioïdes à l’origine de 50 000 décès aux états-unis. Parmi les membres du conseil constitutionnel, le président peut aussi compter sur l’avis éclairé d’un autre énarque, lui aussi ancien premier ministre, condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts Obéirc’est trahir, désobéir c’est servir. Ce que nous appelions mouvements ou organisations, c’étaient quelques noyaux isoles dans la grande marée de la résignation. La Construcción de la resistencia al régimen del 78 no puede realizarse bajo la obediencia y aceptación de los mecanismos que configuran el monopolio político de Simone1. Obéir c'est trahir, désobéir c'est servir. L e destin hors du commun d'une résistante.En 1972, la télévision affiche le portrait d'un vieil homme,recherché depuis la fin de la guerre : Klaus Barbie.En le voyant, SimoneLagrange, 42 ans, estd'abordinterloquée,avant de voirressurgirun douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Toutel'actualité. Obéir c’est trahir, désobéir c’est servir ! - Les enfants de la résistance T.6 Désobéir. Le dégoût du S.T.O avait fait changer l’opinion de la population. Elle entrait de plus en plus en sympathie avec la Simone1 - Obéir c’est trahir, désobéir c’est servir. Flux RSS Toute l'actualité . Une enfant de la Résistance. Simone 1 - Obéir c’est trahir, désobéir c’est servir. « - Simone, viens vite voir ! Ils parlent de la gestapo de Lyon sur la 2. tu es toute pâle, qu’est-ce qui t’arrive ? - Tu vois, ce type Il serait plus jeune Il serait en couleur On dirait celui qui m Obéirc'est TRAHIR, Désobéir c'est SERVIR Idéal pour les manifestations actuelles contre la dictature sanitaire. • Des millions d'œuvres originales, imaginées par des artistes indépendants. Trouvez votre bonheur. 1 Obéir c'est trahir, désobéir c'est servir Une BD de Jean-David Morvan et David Evrard chez Glénat - 2022 03/2022 (23 mars 2022) 5-8 Grand format 442870 En 1972, la télévision affiche le portrait d’un vieil homme, recherché depuis obéirc'est trahir, désobéir c'est servir. Le destin hors du commun d'une résistante.En 1972, la télévision affiche le portrait d'un vieil homme, recherché depuis la fin de la guerre : Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d'abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l T1 : obéir c’est trahir, désobéir c’est servir. Dans ce premier tome, Simone Kadosche devenue Simone Lagrange se remémore alors son enfance et son engagement dans la Résistance. Elle sera un témoin clé lors du procès historique de Barbie en 1987. L’auteur n’aura pas pu la rencontrer car Simone Lagrange est décédée à 85 ans Ledesign Obéir c'est TRAHIR, Désobéir c'est SERVIR sur t-shirt homme en blanc et en S-4XL est sur Spreadshirt Personnalisable Échange simple Obéirc’est trahir, désobéir c’est servir. L’histoire de Simone Lagrange, torturée en 1944 par Klaus Barbie à Lyon. Un travail de mémoire adapté à un jeune lectorat. En 1972, le visage d’un vieil homme recherché depuis la fin de la guerre apparaît sur l’écran de télévision, suivi d’un appel à témoins. Ce visage Lavéritable histoire des frères Dalton, marshals devenus hors-la-loi. Un récit sombre porté par des planches picturales. Des frères Dalton, on connaît bien sûr Joe, Jack, William et Averell, fameux bandits nigauds et méchants de "Lucky Luke" et surtout cousins fictifs d'une véritable fratrie de marshals devenus délinquants: Emmett, Frank, Bob, Grat et Bill. Simonet.1 ; obéir c'est trahir, désobéir c'est servir . Fiche; Avis(6) Autres éditions(1) 7 notes . Jean-David C'est là, au siège de la gestapo, qu'elle a croisé la route du chef de la section V : Le boucher de Lyon, Klaus Barbie. Triptyque historique qui revient sur l'histoire d'une résistante française, déporté à Birkenau d'où elle reviendra après un parcours hallucinant MaFrance, c'est celle de Charlemagne et de Rouget de L'isle. Ma France c'est celle des clochers et des Cathédrales qui sonnent les heures. Ma France c'est celle de la Marseillaise et du chant des Partisans. Ma France elle est jambon de pays, saucisson et cochonaille. Ma France ce n'est pas celle des minarets et des muezzins qui appellent a la Obéirc'est trahir, désobéir c'est servir. Triptyque historique qui revient sur l’histoire d’une résistante française, déporté à Birkenau d'où elle reviendra après un parcours hallucinant, autant que sur le déroulement du procès historique de Barbie dont elle fût l'un des témoins clé. Simone raconte le parcours d’une femme dotée d'une volonté d'acier. Avis clients Simone Kqf8. Série Simone Evrard tome 1 Prix public 15,50 € Paru le 23 Mars 2022 Album BD de la Série Simone Evrard Dessin David Evrard Scénario Jean-David Morvan Couleur Walter Editeur GLÉNAT Collection HORS COLLECTION GLÉNAT Genre Documentaire-Encyclopédie Public Tous Publics EAN 9782344043158 Album BD en couleur, Couverture Cartonnée En mm largeur 240, hauteur 320, épaisseur 12 68 pages Ce qu'en dit l'éditeur ..... En 1972, la télévision affiche le portrait d’un vieil homme, recherché depuis la fin de la guerre, Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d’abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l’a torturée, à Lyon, à partir du 6 juin 1944. Elle se souvient de la jeune fille qu’elle était, du basculement de la France vers le régime de Vichy, avant que la zone libre ne soit occupée. Elle se souvient de ses années de résistance, en tant qu’agent de liaison. Simone s'appelle alors Simy Kadosche, elle est juive et sait que sa vie et celles de ses proches sont en danger. La délation était monnaie-courante mais personne ne pouvait s'attendre à ce qu'ils soient dénoncés par quelqu'un de si proche. Des libraires l'ont commenté ..... La librairie ÇA VA BULLER Février 1972 Simone Lagrange, une mère de ... Suite ... Les internautes ont commandé avec ..... Le Déjeuner sur l'Herbe T3 Série Swan Albums Cauchemars Ex Machina Série Cauchemars Ex Machina Albums Traquenard en Mer T12 Série Tramp Albums Espoirs T1 Série Druuna Au Commencement Albums The Last Detective Série The Last Detective Albums La Nuit des Chasseurs T1 Série Hurlevent Créty Albums Scalps en Série T3 Série Wild West Lamontagne Albums Ginette Série Ginette Albums Aldo et Rosa Quand l'Amitié Donne des Ailes Série Aldo et Rosa Quand l'Amitié Donne des Ailes Albums Héroïques Animaux, Végétaux, Humains Série Héroïques Animaux, Végétaux, Humains Albums L'avis des .... Pas encore de critiques, soyez le premier à donner votre avis ! Cliquez ici pour mettre votre avis !!!! © Glénat - 2022 Genre Biographie Parution Série en cours Tome 1 Identifiant 78127 Origine Europe Langue Français Forum Discuter de la série dans les forums En 1972, la télévision affiche le portrait d’un vieil homme, recherché depuis la fin de la guerre Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d’abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l’a torturée, à Lyon, à partir du 6 juin 1944… Elle se souvient de la jeune fille qu’elle était, du basculement de la France vers le régime de Vichy, avant que la zone libre ne soit occupée. Elle se souvient de ses années de résistance, en tant qu’agent de liaison. Simone s'appelle alors Simy Kadosche, elle est juive et sait que sa vie et celles de ses proches sont en danger. La délation était monnaie-courante mais personne ne pouvait s'attendre à ce qu'ils soient dénoncés par quelqu'un de si proche. C'est là, au siège de la gestapo, qu'elle a croisé la route du chef de la section V Le boucher de Lyon, Klaus Barbie. Triptyque historique qui revient sur l'histoire d'une résistante française, déporté à Birkenau d'où elle reviendra après un parcours hallucinant, autant que sur le déroulement du procès historique de Barbie dont elle fût l'un des témoins clé. Simone raconte le parcours d'une femme dotée d'une volonté d'acier mais aussi de résilience. Un biopic bouleversant, quis ait décrire l'indicible à travers un langage visuel subtil - confirmant le talent des auteurs d'Irena - pour nous apprendre et nous émouvoir avec un coeur énorme. L’histoire de Simone Lagrange, torturée en 1944 par Klaus Barbie à Lyon. Un travail de mémoire adapté à un jeune lectorat. En 1972, le visage d’un vieil homme recherché depuis la fin de la guerre apparaît sur l’écran de télévision, suivi d’un appel à témoins. Ce visage renvoie d’un coup Simone Lagrange 30 ans en arrière c’est celui de Klaus Barbie, le Boucher de Lyon » qui l’a torturée quand elle était enfant et qu’elle était agent de liaison pour la Madeleine, résistante » avec Dominique Bertail et Irena » avec David Evrard, Jean-David Morvan poursuit son travail de mémoire et d’hommage à des figures de la Résistance avec ce triptyque dédié à l’un des témoins-clé des exactions du tortionnaire nazi, condamné à perpétuité pour crime contre l’humanité en récit est vivant mais prend aussi le temps d’expliquer certains points historiques pour que les lecteurs comprennent bien le déroulement des évènements. C’est bien fait, forcément émouvant et le graphisme au trait enfantin permet d’approcher les jeunes lecteurs sans verser dans l’ on ne parvient pas à donner d’âge aux personnages et c’est assez déstabilisant. Ainsi Simone enfant, Simy Kadosche à l’époque, semble ne pas avoir plus de 7 ou 8 ans tandis que la redoutable Jeanne, petite réfugiée recueillie par la famille, paraît avoir à peine 10 ans au début de la guerre mais élève déjà ses deux enfants en 1942… Dessinateur David Evrard – Scénariste Jean-David Morvan – Editeur Glénat – Prix 15,50 euros. Share Related Posts 22 août 2022 1 22 /08 /août /2022 2352 Le Tour du monde en 80 jours de Younn Locard et Jean-Michel Coblence - Une adaptation du roman de Jules Verne - Jules Verne, je peux adorer Le Château des Carpathes mais aussi grogner Cinq semaines en ballon. Pour ne pas trop se mouiller, l’adaptation BD est une jolie alternative. A la suite d’un pari un peu fou, un Anglais, Phileas Fogg, décide de faire le tour du monde en 80 jours seulement. Nous sommes en octobre 1872. Il y arrivera, il en est convaincu. Il embauche Passepartout, un domestique français débrouillard et polyvalent et ils partent de Londres en bateau, passent par le Port de Suez pour arriver en Inde même pas 20 jours plus tard. Si le voyage s’est fait jusque là sans encombres, Fogg est poursuivi par Fix, un détective, persuadé que Fogg est un grand voleur. Fogg et Passepartout prennent le train mais le chemin de fer n’est pas achevé, il faut donc poursuivre le voyage… à dos d’éléphant. C’est à ce moment-là que notre célèbre aventurier sauve une femme promise au sacrifice par des brahmanes. Elle accompagnera les deux hommes jusqu’à la fin. Hong-Kong. Le Japon. Après quelques tempêtes et typhon, la perte de Passepartout et les retrouvailles, la dangereuse traversée des Etats-Unis avec ses bisons et ses Sioux, Fogg prend la place d’un capitaine de bateau pour la dernière traversée entre New York et Liverpool. J’ai beaucoup aimé cet album qui donne envie de lire le roman. Si le personnage de Fogg est agaçant au début il n’a aucun mérite à part être riche, c’est son sous-fifre qui fait tout, et il reste enfermé dans sa cabine ou passe son temps à jouer au whist, il montre ensuite des qualités telles que la générosité, la fidélité et l’honnêteté. Son assurance et son calme implacable sont drôles. La rencontre d’autres peuples et cultures et la découverte d’autres horizons se fait presque toujours dans un climat de tolérance, étonnant pour cette fin de XIXe siècle. Les dessins rendent justice à la beauté et à la variété des paysages traversés ; c’est un album qui se lit donc facilement et dont la lecture est très agréable. A mettre entre toutes les mains. Published by Violette - dans Lectures - BD 13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 2025 Derrière le rideau de Sara del Giudice Yaël, la narratrice, vit une existence heureuse en Provence, en 1938. Sa tranquillité est troublée par la découverte de son père caché derrière un grand rideau vert et une jeune femme blonde, et complètement chamboulée, quelques mois plus tard, par la mort de sa mère. Proche et complice de sa petite sœur Emilie, Yaël voit d’un mauvais œil l’arrivée à la maison d’Ophélie, la jeune femme blonde du rideau. Le père et Ophélie ne tardent pas à se marier. En 1939, être juif pose de plus en plus problème. Or, les deux filles sont juives par leur mère mais leur père est goy… elles sont elles-mêmes un peu perdues d’autant que la première loi promulguée par le régime de Vichy ne les désigne pas comme étant juives mais le second statut des Juifs de juin 41 contraint leur père à les déclarer comme telles. Comme on le sait, la chasse aux Juifs » est ouverte et ce grand rideau vert va également servir à cacher les deux sœurs. Je l’ai maladroitement résumée mais cette BD est une belle réussite tant pour le scénario qui fait monter la tension au fil des pages que pour le graphisme que j’ai vraiment beaucoup aimé, les traits simples font mouche, les couleurs pastel renvoient à cette époque révolue tout en douceur. La subtilité et la sobriété sont parfois plus efficaces que la violence. Si le sujet a été maintes fois traité et n’est pas sans rappeler Le Journal d’Anne Frank, le rideau qui constitue le fil directeur du récit apporte une originalité intéressant car il appuie encore un peu plus sur l’innocence de ces deux enfants. Le résultat une œuvre touchante et sensible, tout à fait appropriée à de jeunes ados, la BD est d’ailleurs accompagnée d’un instructif glossaire. Published by Violette - dans Lectures - BD 31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 2024 Les Oiseaux ne se retournent pas de Nadia Nakhlé En temps de guerre, Amel doit quitter ceux qui restent de sa famille, ses grands-parents, pour survivre, elle va suivre la famille Hudhad et devenir Nina ». Elle accepte de se taire, ne parle ni de sa maison, ni de sa religion, ni de sa véritable identité. Le voyage vers l’inconnu commence le bus, les longues marches à pied, le camp. Nina perd la famille qui l’a acceptée en son sein et se retrouve seule. Elle croise le chemin de Bacem, un jeune homme joueur de oud et surtout déserteur, qui veut vibrer loin des canons. Au son de la musique qui les accompagne, les deux êtres perdus se lient d’amitié, l’un devient le guide de l’autre, ils se promettent soutien et protection et font un bout de route ensemble. Mais l’heure de la traversée approche et c’est Paris que les deux veulent rejoindre avec l’espoir d’un eldorado où ils trouveront enfin la paix. Mais Nina va encore une fois devoir lutter seule. Quelle belle découverte que cet album onirique, bouleversant et envoûtant ! J’ai tourné les pages de plus en plus émue, de plus en plus charmée à la fois par la beauté des images mais autant par le sort de ces exilés que par le traitement de l’intrigue tout en douceur et en force à la fois. La musique est le fil directeur de l’œuvre qui détient elle-même une sorte d’aura musicale et magique. Noir et blanc côtoient une étincelle de couleur unique pour la plupart des cases, les volutes et courbes nous emmènent loin de notre quotidien, en compagnie de réfugiés qui sont de véritables héros. Ce sont aussi des histoires de rencontres, belles ou mauvaises, qui forgent un être ; des histoires de confiance et de dignité, des mots de poème persan et de paroles de chanson orientale. Une très belle parenthèse. Les oiseaux ne se retournent pas. Ils partent. Exilés au cœur léger, Âmes vagabondes, Qui filent à travers les ombres. Ils partent. Naufragés du ciel, Que le vent accompagne, Gonflant les ailes. Ils partent. Avant de revenir à toi. L’enfant qui observe, A la porte de leur royaume. Ils murmurent Viens ! L’aube attend. » De belles citations comme celle-ci émaillent l’album Vous avez des ailes. Apprenez à les utiliser et envolez-vous. » Djalâl Ad-Dîn Rûmi Published by Violette - dans Lectures - BD 17 juillet 2022 7 17 /07 /juillet /2022 2346 Simone de Morvan, Evrard et Walter Obéir c’est trahir, désobéir c’est servir. En février 1972, Simone prépare des crêpes pour sa famille et découvre, sur l’écran du téléviseur, l’homme qui l’a torturée à Lyon, en juin 1944. Les souvenirs ressurgissent petite fille juive, Simone vivait heureuse au sein d’une famille aisée, à Lyon. Le Blitzkrieg contraint la population à s’exiler et la famille Kadosche recueille ainsi une petite orpheline nommée Jeanne. Le premier acte de résistance de Simone est de cracher au visage de son institutrice alors que ses parents l’ont maintes fois aidée financièrement parlant, après le début de la guerre, elle retourne sa veste et se plaît à asperger les élèves juives d’insecticide et de les humilier au quotidien. Simone continuera son combat en distribuant des tracts résistants ou en aidant des réfugiés de la zone occupée. Interdictions, restrictions et discriminations envers les Juifs prennent l’ampleur qu’on connaît et Jeanne s’avère être une garce collabo qui finit par dénoncer la famille Kadosche auprès de son nouvel amant nazi. Simone est arrêtée et torturée par celui dont elle ne découvrira le nom que dans les années 70 il s’agit de Klaus Barbie. Simone finira à Auschwitz avec sa famille, elle sera une des seules à en réchapper. Les recommandations de ma bibliothécaire sont toujours judicieuses, j’ai failli ne pas emprunter cette BD parce qu’il s’agit d’un premier tome d’une série mais la lecture vaut le détour. Même si suite il y aura, l’album constitue quand même une certaine unité. L’intrigue est évidemment passionnante et la jeunesse de Simone édifiante et admirable. LA BD met aussi en lumière le parcours de ce monstre qu’est Klaus Barbie, la chance et les protections de la CIA notamment dont il a bénéficié. Le traitement du personnage de Simone est intéressant, elle semble plus traumatisée par la trahison de cette Jeanne qu’elle considérait comme son amie que par Klaus Barbie qui se fait tout petit en face d’elle, en fin d’album, dans un dialogue fictif réussi. La BD peut être lue par des grands enfants ou des ados qui pourront en apprendre beaucoup sur l’Occupation lyonnaise et le mouvement de résistance. Le dessinateur David Evrad a déjà collaboré avec Morvan pour une autre série sur la 2ème guerre mondiale, Irena. Published by Violette - dans Lectures - BD 8 juillet 2022 5 08 /07 /juillet /2022 1816 Noire – la vie méconnue de Claudette Colvin d’Emilie Plateau D’après Tania de Montaigne Claudette est une jeune Noire qui a grandi en Alabama dans les années 50 à l’heure où la ségrégation vivait encore ses heures de pauvre gloire… Un jour de mars 1955, dans le bus, elle refuse de se lever pour céder la place à une femme blanche. A 15 ans. La police est appelée, les flics malmènent Claudette et elle est accusée de troubles à l’ordre public, d’agression à l’égard d’un policier lors de son arrestation et d’avoir violé les lois de la ville en refusant de céder son siège. » Cette histoire vous rappelle quelque chose ? Mais c’est bien Claudette une des premières femmes noires à avoir résisté, Rosa Parks est venue plus tard, en décembre 1955. Pourquoi n’a-t-on retenu que le nom de Rosa Parks ? Parce que Claudette est tombée enceinte quelques mois plus tard d’un homme blanc, en plus ! et que les leaders noirs ont préféré taire son histoire au profit de celle de Rosa Parks considérée comme dévote, intègre et très religieuse. Ça passait mieux. J’ai beaucoup aimé cette lecture même si son point fort constitue aussi son point faible schématiser. Les dessins sont simples, clairs, nets et précis… et parfois trop simples au point de confondre les personnages ou de presque tomber dans la caricature. Mais l’histoire est évidemment touchante et doit être connue du plus grand nombre. Être noir et être femme, c’est la double peine c’est Martin Luther King et trois leaders noirs et blancs qui posent devant un bus, alors qu’elles étaient au moins quatre plaignantes qu’on a voulu laisser dans l’ombre. Claudette a été sacrifiée et est tombée dans l’anonymat. Elle souhaitait devenir avocat, elle a été aide-soignante toute sa vie, rejetée parce qu’elle avait un enfant trop clair. On a attribué son nom à une rue mais attention, une toute petite rue misérable de Montgomery. Je me permets de mettre sa photo ci-dessous, maigre hommage… Petite question n’y a-t-il que des femmes autrices qui s’intéressent à ces héroïnes méconnues au parcours courageux ? Je dis ça parce que j’avais d’abord lu Emile » pour le prénom de l’auteur avant de me dire Ben, non, Emilie », évidemment, évidemment, c’est une femme… ». La BD est une adaptation du livre de Tania de Montaigne, animatrice et écrivaine. Bonnes vacances aux concernées, bel été à toutes et tous ! Published by Violette - dans Lectures - BD 27 juin 2022 1 27 /06 /juin /2022 1735 Frenchman de Patrick Prugne J’ai une PAL BD peau de chagrin mais cet album s’y trouve depuis de années je ne sais comment il a atterri chez moi. Une belle idée de le dépoussiérer. En 1803, dans un petit village normand, les sergents recruteurs tirent au sort les hommes qui iront rejoindre l’armée afin de pacifier le territoire de la Louisiane, cédé depuis peu par le Consul Bonaparte aux Etats-Unis. Le jeune Alban Labiche est exempté mais sa sœur, Angèle, est malheureuse parce son amant, Louis de Mauge, issu de la noblesse, doit partir. Finalement, le père de Louis achète la permission de son fils en échange du départ d’Alban. Louis ne supportant pas cette injustice et voulant contenter son amante part en Louisiane retrouver Alban. Le même Alban dont la tête est mise à prix à peine arrivé sur le sol américain pour avoir défendu un Noir. Un mystérieux inconnu qui s’avère être Toussaint Charbonneau, un trappeur français qui a réellement existé, l’emmène avec lui. La course poursuite promène le lecteur à travers les vastes étendues du pays, à la rencontre des squaws et des bisons, même hélas aussi des préjugés et des discriminations, de la haine bestiale que vouent certains hommes aux Indiens. De facture assez classique, cette BD m’a intéressée et beaucoup plu. Le dépaysement est garanti grâce aux magnifiques dessins de l’artiste, les aquarelles sont sublimes et magnifient ces paysages grandioses. Peut-être que certains personnages passent trop rapidement sans qu’on ait le temps de s’attacher à eux mais le bilan est positif pour une BD que j’ai boudée toutes ces années… Un intéressant carnet de croquis permet de comprendre la genèse de l’œuvre et de prolonger le voyage. Un vautour protecteur Ce vautour sera souvent ton meilleur ami dans ces contrées ! Aie toujours un œil sur lui ! Il te préviendra de bien des dangers ! » Published by Violette - dans Lectures - BD 13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 2017 Comme une grande de Maëlle Reat Un entretien d’embauche est l’occasion, pour une jeune femme de se projeter dans son passé et de s’interroger sur son identité. Pensez-vous avoir l’esprit d’équipe ? », Marie se revoit en tant qu’ado, prise entre les disputes de ses parents et son unique amie, Amandine. Pourquoi vous plutôt qu’un autre candidat ? », Marie est une jeune femme à présent qui vit seule avec sa mère et qui a vu Amandine partir à New York. Suit une rencontre toxique, une belle femme séduit Marie, se conduit comme un parfait salaud avant de l’envoyer sur les roses. Enfin, Marie retrouve Amandine, différente et pourtant la même. Si j’ai trouvé l’album très réussi, un air de déjà lu m’a poursuivie pendant toute ma lecture et j’ai bien peur de ne pas garder un souvenir impérissable de cette BD. Je n’ai cependant pas grand-chose à lui reprocher, le récit d’apprentissage reprend les moments-clés d’une adolescence pas aussi banale qu’il n’y semble et les dessins, simples et efficaces, respirent eux aussi une sincérité bienvenue. Rien de transcendant, pour résumer, mais un bon moment de lecture. Published by Violette - dans Lectures - BD 2 juin 2022 4 02 /06 /juin /2022 1614 Nous étions les ennemis de George Takei, Steven Scott, Justin Eisinger et Harmony Becker On connaît le visage de George Takei même moi qui suis une piètre cinéphile pour avoir interprété le rôle du lieutenant Sulu dans Star Trek. Il raconte ici son enfance et, par la même occasion, un pan de l’histoire nippo-américaine sans doute trop vite oublié. Quand George est un petit garçon et qu’il vit paisiblement avec ses parents et ses frères et sœur à Los Angeles où il est né, toute la famille se voit sommée de quitter la maison. Ils seront tous transférés dans un premier temps dans les écuries d’un hippodrome. Pourquoi ? ils sont d’origine japonaise mais les enfants sont tous nés sur le sol américain et les forces navales nippones viennent d’attaquer Pearl Harbor en ce mois de décembre 1941. Ordre est donner d’arrêter tous les immigrés japonais. Après un séjour dans les écuries, la famille est menée dans l’Arkansas, au camp d’internement de Rohwer. 33 blocs, des miradors, des barbelés et jusqu’à 8500 Nippo-Américains entassés dans des baraques à la chaleur insupportable et aux cloisons archi fines. La famille de George s’est adaptée comme elle a pu, la mère a emporté avec elle sa machine à coudre pour fabriquer des vêtements décents, le père a été désigné chef de bloc », une sorte de médiateur entre les différentes générations qui a permis à des familles entières de gagner un peu de dignité. George a grandi là, émerveillé par la neige, par une escapade en dehors du camp pour voir des animaux de la ferme, plus tard par des films projetés au réfectoire. C’est seulement en mars 1946 que la famille parvient à quitter le camp, à rejoindre Los Angeles pour d’abord vivre dans un hôtel infect. Un racisme antinippon perdure et le petit George doit subir des injustices provenant de sa maîtresse d’école. Il grandit et arrive à bout d’études de théâtre avant de faire la carrière qu’on lui connaît. On appelle Issei ceux qui avaient quitté le Japon pour s’installer aux Etats-Unis, Nisei, leurs enfants nés en Amérique et Sansei, les enfants de Nisei. Tous étaient punis » de la même manière injuste et tyrannique. Les amalgames me laissent encore une fois sceptiques comment en vouloir à des Japonais nés en Amérique pour une guerre déclenchée à des milliers de kilomètres ? C’est de la bêtise à l’état pur. Tant mieux si la notoriété internationale de l’acteur a permis de faire connaître ces événements historiques dont les Etats-Unis n’ont pas à être fiers. J’ai beaucoup aimé cette lecture intéressante, les longues discussions après le dîner entre le père et le fils m’ont beaucoup touchée, c’est ce qui a permis à George de devenir l’homme qu’il est. Les dessins sont à la fois originaux tout en restant simples. C’est à lire ! La mère de famille tente d’agrémenter le voyage vers le camp J’ai des souvenirs émus de son merveilleux sac de friandises, qui a fait de ce voyage un périple inoubliable. Elle avait généreusement truffé son petit sac de voyage de cadeaux pour nous. Contribuant à forger deux expériences diamétralement opposées la première, une aventure pleine de découverte et la seconde, un trajet angoissant vers un inconnu terrifiant. » Published by Violette - dans Lectures - BD 23 mai 2022 1 23 /05 /mai /2022 2005 Le Jardin, Paris de Gaëlle Geniller Je me félicite parfois d’avoir du flair. J’ai d’abord été attirée par la couverture de cette BD, puis par ses dessins. Belle pioche ! Paris, les années 20. Rose s’apprête à entrer sur scène. Pour la première fois, dans une de ces nuits parisiennes enivrantes ». Pour danser. C’est une réussite, les applaudissements sont nombreux et chaleureux. Les autres danseuses et la mère de Rose sont toutes fières de cette première prestation. Rose est un jeune garçon. Il a été élevé dans ce cabaret parisien entouré de femmes. Depuis tout petit, il aime revêtir des habits féminins, ça ne lui pose aucun problème, pas plus qu’à sa mère, tenancière de ce Jardin » où les artistes portent toutes des noms de fleurs. Dès sa première prestation, Rose attire l’attention. Un admirateur assidu va forcer l’interdit et se présenter à Rose dans sa loge. Il s’agit d’Aimé, un riche homme solitaire qui va prendre le garçon sous son aile. A la suite de ce résumé, vous vous attendiez sans doute à lire que cet Aimé deviendrait l’amant de Rose, peut-être qu’il abuserait de son innocence, que Rose serait moqué pour son androgynie. Rien de tout ça. Là est justement toute la force de ce magnifique album. Sans être mièvre, les personnages évoluent avec naturel dans un monde où on peut s’habiller en femme quand on est un garçon, où peut passer l’été avec un homme deux fois plus âgé sans qu’il y ait anguille sous roche. Ni quolibets ni moqueries, ni ambiguïté ni discrimination. Et c’est délicieux. Cette ode à la tolérance, à la simplicité et à la bienveillance revêt des charmes rares et le contexte des années 20 renforce cette délicatesse et cette élégance. J’ai été séduite du début à la fin tant pour le fond que pour la forme, l’histoire frôle le conte dans un univers où les contraintes et les faux-semblants n’existent pas ou si peu. Que c’est bon ! ∞ COUP DE CŒUR ∞ La première rencontre entre Aimé et Rose Je souhaitais vous dire de vive voix que je vous trouve incroyable. Je n'ai pas encore trouvé tous les mots pour vous exprimer pour que je ressens lorsque je vous regarde danser, mais si vous me permettez de venir vous admirer encore longtemps, je les trouverai. » Published by Violette - dans Lectures - BD 12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 1356 Comme par hasard de Cyril Bonin Paris, 1909. Victor Nimas est comptable, il adore les chiffres qui lui procurent une immense satisfaction et lui permettent de penser que le hasard n’existe pas. La suite des événements risque fort de contredire ses principes. Un jour, il trouve un billet par terre pour un spectacle de danse, n’ayant rien de mieux à faire, il se rend au théâtre du Châtelet, voir les Ballets russes. Là-bas, il tombe amoureux de la danseuse. Au retour, il perd ses clés, est obligé de dormir sur un banc et tombe malade le lendemain. Son médecin lui ordonne d’aller se faire soigner aux thermes de Baden-Baden et, alors qu’il se rend au casino par curiosité, en pleine réflexion quant aux probabilités qui existent de gagner, il retrouve sa belle danseuse nommée Tania. Elle et lui entament la conversation et elle se confie obligée de se marier à un baron qu’elle n’aime, elle sauvera ainsi son oncle – son unique famille – de la ruine. Au sortir de cette discussion, Victor se sent attiré par le casino et, contre toute attente, gagne une énorme somme d’argent qui pourrait faire annuler le mariage de Tania et du baron. Malheureusement, il ne retrouve pas la femme aimée. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette BD à la fois pour son intrigue début XXe siècle, cette histoire d’argent et d’amour, cette ascension imprévisible ; mais j’ai aussi aimé les dessins de Bonin, ce trait élégant, ces regards qui en disent long, ces jeux d’ombre et de lumière, cette utilisation subtile des couleurs, ces personnages qui nous permettent ce magnifique retour en arrière. Rien à redire, ou plutôt si, rajoutez à ces belles qualités, l’irruption d’un chat, gentleman malicieux qui est le fruit de l’imagination de notre Victor et qui à la fois une sorte de censeur et de directeur de conscience du héros. A découvrir ! Le hasard, c’est l’imprévu et c’est justement ce qui fait que l’on est libre… car si tout dans l’univers obéissait à des lois, vous-même, qui en faites partie, ne seriez qu’un pantin sans volonté propre obéissant à ces mêmes lois. » Le hasard, c’est ce qui fait que les choses arrivent, même les choses les plus improbables. C’est ce qui fait que ce monde existe, car ce monde est lui aussi improbable. » Chambre obscure du même auteur. J'ai une question pour les spécialistes de Cyril Bonin est-ce vraiment son époque de prédilection, le début du XXè siècle ? Published by Violette - dans Lectures - BD

obéir c est trahir désobéir c est servir